Du 11 au 14 Août 2010, s’est tenue à Ouagadougou au Burkina Faso, la 2e Rencontre Internationale du Réseau Africain des Amis de la Nature. Rencontre qui a vu la participation de 24 membres venant de 6 pays (Mali, Sénégal, Togo, Cameroun, Guinée et Burkina) en vue de consolider leur partenariat, de renforcer leur capacité en matière de gestion de l’environnement et de la nature, de développer les échanges d’expériences et d’élaborer le plan d’action triennal du Réseau.

La cérémonie officielle d’ouverture des travaux a eu lieu le 11 août dans la salle de conférence de l’Institut National d’Alphabétisation de Ouagadougou. Après les mots de bienvenue à l’endroit des séminaristes de Salifou Ouedraogo, hôte de l’événement, Mamadou Mbodji président du Réseau a exprimé la joie de tous les membres de se retrouver à Ouaga et a rendu un hommage appuyé à Michèle Davieau pour son engagement inlassable aux côtés du réseau dans la consolidation des relations entre l’IAN et l’Afrique.

Après avoir réitéré son amour et son attachement à l’Afrique, Michèle Davieau représentante de l’IAN à cette rencontre, a fait l’historique de son organisation. Ce qui a permis à la plupart des participants de mieux connaitre cette grande structure internationale en s’imprégnant d’avantage de sa philosophie. M Djiri Dakar ex ministre de l’Environnement et du cadre de vie, par ailleurs parrain des assises, après s’être félicité du choix porté en sa personne, a fait un bilan assez exhaustif des politiques environnementales au Burkina. Avant de recevoir un diplôme d’honneur du Réseau pour son engagement dans la protection de la nature, il lui revenait le privilège de déclarer officiellement ouverte la 2ème Rencontre du RAFAN.

Tour à tour, les présidents des organisations membres ont présenté leurs fédérations en mettant l’accent sur les activités réalisées au cours de ces dernières années. Le thème « Vulnérabilité des populations africaines face aux changements climatiques » présentée par Madame Dao Isabelle du ministère de l’environnement du cadre de vie du Burkina, a permis aux participants de mieux cerner la problématique des changements climatiques à savoir ses causes et ses impacts négatifs sur les ressources naturelles.

Au cours du débat, les discussions ont tourné autour des actions à mettre en œuvre pour une adaptation au niveau communautaire afin d’atténuer ce fléau. Il revenait àMr Salam Sawadogo du ministère des enseignements secondaire et supérieur et de la recherche scientifique du Burkina de présenter la 2ème communication : « Education aux changements de comportements personnels : stratégies et outils ; cas pratique de la gestion de déchets plastiques » Son exposé a mis en exergue que par la professionnalisation de la gestion des déchets nous arriverons à en faire une activité économique génératrice de richesses et créatrice d’emplois. Et tout ceci pour un meilleur assainissement des villes africaines.